tu es une jonque aux voiles écarlates,
enchevêtrée dans mes rêves,
l’aorte qui galvanise mon thorax,
mon axe
majeur –
la douceur de ta sueur salée
sur mes papilles,
le battement de ton cœur
dans mon oreille,
le parfum de ta peau
mêlé
à mes alvéoles –
tu es le chant d’Éole
dans mon sommeil,
l’intrinsèque mystère
d’un ruisseau tortueux qui parcourt la terre