Les baigneuses (ekphrasis en haïkus)

Camille Pissarro, Les baigneuses, 1894

La chemise de lin

Frémit au vent, frôle la peau,

Tombe sur l’herbe mouillée.

Les flots sont troublants,

Les pieds appréhendent le fond

Si froid, si obscure.

La rivière si fraiche

Et ses baisers si ardents

Par la chaleur étouffante.

Les rires retentissent

Sous les feuillages qui cachent

Les baigneuses rieuses.

Elles s’allongent dans l’ombre,

Les herbes parfumées et drues

Chatouillent leurs cuisses nues.

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