
La chemise de lin
Frémit au vent, frôle la peau,
Tombe sur l’herbe mouillée.
Les flots sont troublants,
Les pieds appréhendent le fond
Si froid, si obscure.
La rivière si fraiche
Et ses baisers si ardents
Par la chaleur étouffante.
Les rires retentissent
Sous les feuillages qui cachent
Les baigneuses rieuses.
Elles s’allongent dans l’ombre,
Les herbes parfumées et drues
Chatouillent leurs cuisses nues.